Folie à deux ?

Deux livres, une même lumière.
L’Illusion de la lumière paraît désormais en français, rejoignant son édition originale, The Illusion of Light.

Photo : épreuves de validation – éditions anglaise et française.

Pourquoi cette double parution ?

Parce que ce livre appartient autant à la tradition française qu’à la langue anglaise. Ses sources – Foucault, Derrida, Deleuze, Barthes, Lyotard, Merleau-Ponty – m’ont appris à penser autrement : à défaire la clarté pour retrouver la nuance.
Traduire ce texte, ce n’était pas seulement le rendre lisible ; c’était le rendre à son sol natal.

L’ouvrage examine ce que les Lumières ont laissé derrière elles : un monde ébloui par sa propre clarté. Il retrace comment le culte moderne de la raison a transformé la radiance en surveillance, la transparence en extraction, la clarté en contrôle.
Dans cette version française, j’ai cherché à restituer non seulement les idées, mais le rythme — cette respiration lente, entre lumière et ombre, où la pensée apprend à voir autrement.

L’Illusion de la lumière clôt un chapitre du projet Après les Lumières avec une proposition simple :
le monde n’a pas besoin d’être sauvé ; il a besoin d’être entretenu.


📖 L’Illusion de la lumière – bientôt disponible en version brochée et reliée.
📖 The Illusion of Light – déjà publié par Philosophics Press.

L’Illusion de la lumière

1–2 minutes

Un court message aujourd’hui.

Je travaille à la traduction de The Illusion of Light : Thinking After the Enlightenment (L’Illusion de la lumière : Penser après les Lumières) en français, avec l’aide de quelques outils linguistiques et d’un peu d’intelligence artificielle. J’ai bon espoir que le processus sera fructueux. Souhaitez-moi bonne chance.

Je dois beaucoup aux penseurs français, d’hier comme d’aujourd’hui. Traduire ce texte est donc, à ma manière, une forme de reconnaissance. Mon plus grand défi sera de préserver un français à la fois contemporain et fidèle à ma voix – moins prosaïque que poétique.
Mes excuses d’avance aux Québécois.

Image: “We have confused the act of exposure with the act of understanding.”

In English, I am translating The Illusion of Light into French, so I’m leaving just this short note today.

I don’t know any other languages well enough to attempt a translation myself, but with a few capable software partners, I’m confident the process will end well.

For the record, I’m using these tools:

  • Reverso — I’ve used it for years and still find it helpful. It provides plenty of contextual examples, which helps ensure I’ve captured the right nuance.
  • ChatGPT — My go-to AI partner; it gets the second pass.
  • Claude — I’m consistently impressed with its suggested amendments. Where Reverso is precise, Claude tends to catch idiomatic usage better.
  • Mistral — It’s French, after all. What can I say? A bit pedantic, perhaps, but another set of virtual eyes can’t hurt—can they?

Whilst I’m sure these tools could manage other languages, I want to be able to evaluate what they’re doing. In French, even if I don’t know a particular word, I can verify it, and I understand the grammar. With other languages, I’d simply be trusting a black box.

Besides, French culture and philosophy have influenced me so deeply that the least I can do is offer something back. As this translation is an overview of my English-language essays, I hope it provides some in-language context.

I know how difficult translated works can be to read, so if I’m overseeing the process, at least there’s one fewer filter between my thoughts and the reader.